jeudi 9 septembre 2010

DE L'INFIME A L'INFINI

  Quel est ce brusque désir de décrire les choses ? Est-ce pour les attacher ou pour s'en libérer ? C'est probablement un réflexe de citadin. Entièrement possédés par la ville, ses habitants veulent aussi posséder. En nommant les objets, ils agrandissent peut-être leur espace intérieur. Une façon de lutter contre l'obsolescence.            J'habite à la campagne. Je vois très peu les objets qui m'entourent. Je regarde le ciel, le sol, les arbres, les oiseaux. Le moindre pas d'insecte... [Lire la suite]
Posté par emmila à 21:41 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
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jeudi 9 septembre 2010

L'USURE DU JARDIN....Extrait

le cœur est la troisième oreille c'est celle aussi de l'enfance celle qui entend dans la vieille maison  les chansons et les rires d'une autre viecomme une lumière d'étoile affleurant dans la nuitj’entends le front appuyé à des odeurs closesles mains cherchant la couleur des mursune rumeur d'arbres et de rivièresqu'on partageait à table avec le painquand la place du pauvre était videje devine les joies muettes et leur disparition dans l'usure du jardinalors je me reconnais fils de la rumeur et du retour des... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:20 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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