mardi 14 septembre 2010

LA PAGE BLANCHE

La page blanche est avant tout une opération de  séduction. Un encadré de lumière qui invite à parcourir les méandres de la langue vibrante et désordonnée.Elle découpe un morceau régulier du monde comme une fenêtre à laquelle je me penche pour admirer le spectacle renouvelé des jours.Dans l'écrire, j'abandonne parfois le monde et m'engloutis dans un mythe parsemé de débris préhistoriques. Je cherche dans chaque anfractuosité de la langue, des secrets bien gardés qui ne se révèlent qu'à moi. Je traque, débusque, trouve des... [Lire la suite]
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mardi 14 septembre 2010

ETAT DE SIEGE...Extrait

La paix, excuse du fort Au plus faible en armes, plus fort en horizons. La paix, défaite des glaives devant la beauté Naturelle, là où la rosée ébrèche le fer. *** La paix, journée familière, plaisante, au pas léger Et qui n’est l’ennemie de personne. La paix, train qui assemble les voyageurs, qu’ils rentrent Ou partent en promenade dans les faubourgs de l’éternité..MAHMOUD  DARWICH . Oeuvre Picasso
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mardi 14 septembre 2010

NADIE MAS QUE TU

Nadie más que tú pese a las estrellas y a las soledadesPese a las mutilaciones de árboles al caer la nocheNadie más que tú seguirá su camino que es el míoCuanto más te alejas más crece tu sombraNadie más que tú saludará nunca el mar al alba cuando cansado de errar yosalido de los bosques tenebrosos y de los matorrales de ortigas caminehacia la espumaNadie más que tú me pondrá la mano en la frente ni en los ojosNadie más que tú y niego la mentira y la infidelidadPuedes cortar la cuerda de esta embarcación ancladaEl águila prisionera en... [Lire la suite]
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mardi 14 septembre 2010

JAMAIS D'AUTRE QUE TOI

Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudesEn dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuitJamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mienPlus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agranditJamais d'autre que toi ne saluera la mer à l'aube quand fatigué d'errer moisorti des forêts ténébreuses et des buissons d'orties je marcherai versl'écumeJamais d'autre que toi ne posera sa main sur mon front et mes yeuxJamais d'autre que toi et je nie le mensonge et l'infidélitéCe navire à l'ancre tu peux couper... [Lire la suite]
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mardi 14 septembre 2010

A PROPOS DE L'HOMME REVOLTE...

Lettres à Albert Camus   Brandeis University Waltham Massachussetts   le 25 mars 1955   Cher Monsieur,   je vous remercie pour votre lettre du 14 mars. L’Homme révolté est un livre important parce qu’il n’est plus possible, après l’avoir lu, de se complaire dans la négation, de faire du non systématique une excuse devant les rigueurs de la vie. Le château du refus dans lequel s’emprisonne depuis plus de cent ans l’individu moderne doit être détruit de fond en comble. Au risque de... [Lire la suite]
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mardi 14 septembre 2010

MA VIE SANS MOI....Extrait

« Traduire un poème, c’est conclure une alliance avec un premier traître : confronté au réel du bon sens, tout beau poème est par nature un contresens orienté par l’harmonie ; rien ne doit, rien ne peut dispenser le poète traducteur de l’impérieux devoir de créer dans une autre langue un contresens équivalent ; l’on n’a point affaire aux mots seulement, mais au miracle qui leur a permis d’être poésie ; il est salutaire que l’esprit tout entier sente son pouvoir s’exercer à loisir sur la sonorité d’une syllabe ; qui veut... [Lire la suite]
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mardi 14 septembre 2010

EPISTOLAIRE

« Certes, ce que n’a pas la mer, je l’ai : le tourment ininterrompu des intentions passées et du travail futur, de mes différentes aspirations insatisfaites ; la conscience de ma nullité en ce monde qui vit autant par l’action que par la pensée et l’art ; la conscience de ma vie qui se consume dans on ne sait quelle attente. Dans l’illusion d’une formation progressive qui n’existe pas, d’une accumulation qui ne se produit pas sinon comme celle du sable que les flots charrient et dispersent de nouveau. » .CARLO ... [Lire la suite]
mardi 14 septembre 2010

LERMONTOV

Non, si j’en crois mon espérance, J'attends un meilleur avenir. Je serai malgré la distance Près de vous par le souvenir. Errant sur un autre rivage, De loin je vous suivrai, Et sur vous si grondait l’orage, Rappelez-moi, je reviendrai..MIKHAIL  LERMONTOV .