mardi 21 septembre 2010

ELOGE DE LA FUITE...Extrait

Soleil ! Infime étoile d'une galaxie perdue au sein des galaxies sans nombre, qui tournoient, naissent et disparaissent depuis l'explosion du noyau originel ; explosion qui projeta le monde jusqu'aux lointains courbes; monde fini mais qui ne cesse pourtant de croître, Soleil ! Seule source de vie sur ce caillou glacé que serait sans toi la terre que voilà. Soleil ! Tu rayonnes et tout bouge, tout s'anime. Le peuple des atomes s'agite sous ta chaude lumière et de sa révolution naît un nouveau peuple, celui des molécules qui se... [Lire la suite]
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mardi 21 septembre 2010

POEMES DE LA FUITE

Je pense au temps. Sans monture ni selle.Sans rênes ni cavalier.Je pense au temps. Sans arbre ni chemin.Ni montagnes ni écurie.Je pense au temps. Sans fatigue. Sans pause.Sans hâte et sans retour. Sans destin.Je pense au temps. Yeux grand ouverts.Pour le voir un jour passer.Poussière dans le lointain.*Ce n’était pas la nuit. Ce n’était pas le jour.C’était un homme d’attachement.Homme d’une seule fois. D’une seule vie..PEDRO HERAS.
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mardi 21 septembre 2010

POEMAS A LA FUGA

Pienso en el tiempo. Ni cabalgadura ni silla.Ni jinete ni riendas.Pienso en el tiempo. Ni árboles ni camino.Ni cuadra ni montañas.Pienso en el tiempo. Sin cansancio. Sin pausa.Sin prisa y sin retorno. Sin destino.Pienso en el tiempo. Todos los ojos abiertos.Por verlo un día pasar.Polvo en la lejanía.*No era noche. Ni era día.Era hombre querencioso.Hombre de una vez. De una vida..PEDRO HERAS.
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mardi 21 septembre 2010

BONJOUR

Bonjour, pauvre visagesi tu as choisi, dansla rigueur du matin, de revenirdans l'êtresi tu portes, sur le frontla rosée des mortscomme si le combatde la nuit avaitnoyé les ombrescomme situ reprenais pieddans l'apesanteur du vivant. Tu portes les marquesles traces, les éclairsde mémoires inconnues.Tu sais, par l'âme ou le cerveauque des rires et des crisont martelé ta face.C'était un autre jourc'était une autre languedans le premier éclat de l'univers.Et si tu écoutais vraimentla rumeur du Tempstu pourrais presque saisirle fantôme de... [Lire la suite]
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mardi 21 septembre 2010

A BOULETS ROUGES

  Oeuvre de H. Pille . " Des pourris c'est moi qui vous le dis     regardez ces tronches ces gueules ces faciès     Des espagnols des Italiens des Croates des Bulgares     Des bougnoules     Des sales nègres merdiques     Il y en a même qui portent chapeau     et cravate comme les bourgeois         Des pourris c'est moi qui vous le dis     Des chiens affamés de sang Des sauvages     Des brutes qui tueraient père et mère... [Lire la suite]