
Le plaisir sous les doigts filait la magie. Les lèvres roulaient et se creusaient ainsi qu’une tulipe habitée par un bourdon. Dans le grand calme oppressant, le don décuplait la beauté. Alors on s’ouvrait l’âme pour qu’elle ruisselle et que viennent, par la joie haute et le silence en flammes, ces déclivités d’ombre et de lumière, ces étoiles pour des mains de pécheurs, ces exquises maturités de pêches brunes ou laiteuses, de brugnons, de poires nobles ou jetées au tonneau, d’abricots goûtés en serre, de pommes à cueillir, de coings...
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