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EMMILA GITANA
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14 septembre 2010

JAMAIS D'AUTRE QUE TOI

JAMAIS D'AUTRE QUE TOI
Jamais d'autre que toi en dépit des étoiles et des solitudesEn dépit des mutilations d'arbre à la tombée de la nuitJamais d'autre que toi ne poursuivra son chemin qui est le mienPlus tu t'éloignes et plus ton ombre s'agranditJamais d'autre que toi ne...
14 septembre 2010

A PROPOS DE L'HOMME REVOLTE...

A PROPOS DE L'HOMME REVOLTE...
Lettres à Albert Camus Brandeis University Waltham Massachussetts le 25 mars 1955 Cher Monsieur, je vous remercie pour votre lettre du 14 mars. L’Homme révolté est un livre important parce qu’il n’est plus possible, après l’avoir lu, de se complaire dans...
14 septembre 2010

MA VIE SANS MOI....Extrait

MA VIE SANS MOI....Extrait
« Traduire un poème, c’est conclure une alliance avec un premier traître : confronté au réel du bon sens, tout beau poème est par nature un contresens orienté par l’harmonie ; rien ne doit, rien ne peut dispenser le poète traducteur de l’impérieux devoir...
14 septembre 2010

EPISTOLAIRE

EPISTOLAIRE
« Certes, ce que n’a pas la mer, je l’ai : le tourment ininterrompu des intentions passées et du travail futur, de mes différentes aspirations insatisfaites ; la conscience de ma nullité en ce monde qui vit autant par l’action que par la pensée et l’art...
14 septembre 2010

LERMONTOV

LERMONTOV
Non, si j’en crois mon espérance, J'attends un meilleur avenir. Je serai malgré la distance Près de vous par le souvenir. Errant sur un autre rivage, De loin je vous suivrai, Et sur vous si grondait l’orage, Rappelez-moi, je reviendrai.. MIKHAIL LERMONTOV...
12 septembre 2010

LA SENTINELLE

LA SENTINELLE
Tout au pied de son ombre même on l'a tué. Tout au pied de son propre cœur. L' angle de son espoir sur terre quand il est tombé s'est fermé... La mort mit fin à son espace. Tout au pied de son propre cœur, à son pied même on l'a tué : précipice de sa...
12 septembre 2010

MA VIE SANS MOI...Extrait

MA VIE SANS MOI...Extrait
Sans seuil, sans sol, sans ciel, vent par vent je m’étends, Passager m’assaillant de hasards oscillants, Me plissant en sillages sauvages, multipliant L’ouragan par l’ouragan, éconduisant L’écume, lente amante étendant son lit blanc (...) Je me fuis de...
12 septembre 2010

SIGNES DES HOMMES...Extrait

SIGNES DES HOMMES...Extrait
Signes des hommes, voici pour vous mes nuits Langue, sois-moi toutes les langues ! Cinquante langues, monde d’une voix ! Le cœur de l’homme, je veux l’apprendre en russe, arabe, chinois, Pour le voyage que je fais de vous à moi Je veux le visa De trente...
11 septembre 2010

LA LIBERTE DES MERS...Extrait

LA LIBERTE DES MERS...Extrait
Je suis durJe suis tendreEt j'ai perdu mon tempsA rêver sans dormirA dormir en marchantPartout où j'ai passéJ'ai trouvé mon absenceJe ne suis nulle partExcepté le néantMais je porte caché au plus haut des entraillesA la place ou la foudre a frappé trop...
11 septembre 2010

A TOUS LES.....

A TOUS LES.....
À tous les bohémiens, les bohémiennes de ma rueQui sont pas musiciens, ni comédiens, ni clownsNi danseurs, ni chanteurs, ni voyageurs, ni rienQui vont chaque matin, bravement, proprementDans leur petit manteau sous leur petit chapeau Gagner en employés...
10 septembre 2010

AGNES SCHNELL

AGNES SCHNELL
A quoi ça rime d'écrire tout le temps de saisir des étincelles et de se brûler les doigts ? On est à l'écoute de l'impalpable de la mouvance ou emporté par des élans qui laissent sans voix. Ça rime à quoi ? On n'ose toucher la cicatrice ou la fissure...
9 septembre 2010

DE L'INFIME A L'INFINI

DE L'INFIME A L'INFINI
Quel est ce brusque désir de décrire les choses ? Est-ce pour les attacher ou pour s'en libérer ? C'est probablement un réflexe de citadin. Entièrement possédés par la ville, ses habitants veulent aussi posséder. En nommant les objets, ils agrandissent...
9 septembre 2010

L'USURE DU JARDIN....Extrait

L'USURE DU JARDIN....Extrait
le cœur est la troisième oreille c'est celle aussi de l'enfance celle qui entend dans la vieille maison les chansons et les rires d'une autre vie comme une lumière d'étoile affleurant dans la nuit j’entends le front appuyé à des odeurs closes les mains...
7 septembre 2010

LOUP! A PAS DE LOUP...Extrait

LOUP! A PAS DE LOUP...Extrait
Mi renard, mi automne mi effrayant, mi craintif j'ai passé les murailles de la nuit Mi prairie, mi neige caché en herbes hautes je regarde courir la peur Lui mi dieu mi bête bâton de mort à la main il a tué le faon et la biche tué le bison Lui mi bête...
7 septembre 2010

ACTUELLES - ECRITS POLITIQUES - ...Extrait

ACTUELLES - ECRITS POLITIQUES - ...Extrait
Combat, 12 octobre 1944 On parle beaucoup d’ordre, en ce moment. C’est que l’ordre est une bonne chose et nous en avons beaucoup manqué.(…)Car l’ordre est aussi une notion obscure. Il en est de plusieurs sortes. Il y a celui qui continue de régner à Varsovie,...
5 septembre 2010

L'ODEUR DE L'EAU

L'ODEUR DE L'EAU
La paix, je la demande à ceux qui peuvent la donner Comme si elle était leur propriété, leur chose Elle qui n’est pas colombe, qui n’est pas tourterelle à nous ravir, Mais simple objet du cœur régulier, Mots partagés et partageables entre les hommes Pour...
5 septembre 2010

KSAR

KSAR
Un ksar aux lignes de noblesse, Près du fleuve reptile effleuré par l'oiseau, Veille l'onde au fil des séguias, furtive et somptueuse hôtesse, Sous l'allusif murmure des roseaux. Un souffle daigne avec lenteur fréquenter les orges profondes: L'essor des...
5 septembre 2010

PREFACE A L'AMOUR

PREFACE A L'AMOUR
Si jamais, quand je serai mort, allumant ta lampe, tu vois La mer assise dans la chambre, Si jamais, quand soufflera le vent dans les ruelles, tu entends Mon pas s'arrêter à ta mémoire, Tu sauras Combien je t'aime de par le monde désolé Pour avoir demandé...
5 septembre 2010

VOYAGE A BARCELONE SUR LE BATEAU DE....

VOYAGE A BARCELONE SUR LE BATEAU DE....
En prison, sur la pierre de la fontaine Yousouf l'Infortuné a dessiné son bateau. Un prisonnier qui boit à la fontaine Regarde la proue effilée du bateau Glisser sur des mers sans murs. Près de la fontaine un arbre tout blanc Un prunier. Ouvre encore...
5 septembre 2010

JEAN-PIERRE METGE

JEAN-PIERRE METGE
Je me laissais glisser vers l'hiver tout me semblait facile je n'étais qu'un mendiant dessous les porches verts jamais tu n'aurais dû t'asseoir si près de moi Je sais bien tu as froid je le savais déjà à regarder tes yeux à deviner ta vie que tu le veuilles...
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EMMILA GITANA
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