
Feu que les hommes regardent dans la nuit, dans la nuit profonde, Feu qui brûles et ne chauffes pas, qui brilles et ne brûles pas, Feu qui voles sans corps, sans cœur, qui ne connais case ni foyer, Feu transparent des palmes, un homme sans peur t’invoque. Feu des sorciers, ton père est où ? Ta mère est où ? Qui t’a nourri ? Tu es ton père, tu es ta mère, tu passes et ne laisses traces. Le bois sec ne t’engendre, tu n’as pas les cendres pour filles, tu meurs et ne meurs pas. L’âme errante se transforme en toi, et nul ne le sait. Feu...
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