14 octobre 2010

Si tu aimes écrire - et seuls les saints savent pourquoi -il te faut absolument maîtriser Connaissance, Art et Magie;la connaissance de la mélodie des mots,l'art d'être sans artifice et la magie d'aimer ceux qui te liront..KHALIL  GIBRAN.

De sangre en sangre vengo,como el mar de ola en ola, de color de amapola el alma tengo, y amapola sin suerte es mi destino, y llego de amapola en amapola a dar en la cornada de mi sino. Criatura hubo que vino desde la sementera de la nada, y vino más de una bajo el designio de una estrella airada en una turbulenta y mala luna. Cayó una pincelada de ensangrentado pie sobre mi herida, cayó un planeta de azafrán en celo, cayó una nube roja enfurecida, cayó un mar malherido, cayó un cielo. Vine con un dolor de cuchillada, ma esperaba un... [Lire la suite]

Par sept fois j'ai méprisé mon âme :La première fois, quand je l'ai vue se faire humbleafin d'atteindre les hauteurs.La deuxième fois, lorsque je l'ai aperçuefeindre de boiter devant les estropiés.La troisième fois, au moment où, ayant le choixentre la facilité et la difficulté, elle a opté pour la facilité.La quatrième fois, quand, ayant commis une erreur,elle s'est consolée à l'idée que les autres en commettaient aussi.La cinquième fois, lorsqu'elle s'est abstenue par faiblesseen attribuant sa patience à sa propre force.La sixième... [Lire la suite]

Comment puis-je te dire mon amourPersonne n'est à moi que je sacheJe m'appartiens à certains joursQuand nul, ni rien ne m'attacheJe voudrais te laisser coulerSans jamais faire de barrageSans t'empêcher de traverserTout le beau pays de ton âgeComment puis-je te dire mon amourL'oiseau qui vole est-il volageQuel est sa route et vers quel jourVers quel nid court-il, vers quelle cageJ'ai l'espérance de libéranceD'aurore de corps, de cœur et d'âmeJ'ai souhaitance d'envolanceAu travers de l'air diaphaneComment puis-je te dire mon... [Lire la suite]

Rien n'est plus simple que le linge qui sèche sur le fil tendu entre le cerisier et l'acacia. La mésange qui se pose, légère, à côté des serviettes à carreaux rouges et bleus a tout compris. Et la voilà qui s'envole avec le vent faisant un instant vraiment bouger la vie. Le front contre la vitre, l'œil loin au-delà, on prend ainsi l'exacte mesure du temps. Toute gesticulation devient vite dérisoire quand on sait le discret travail de l'arbre, l'infinie persévérance des hautes herbes, l'ombre qu'il faut encore au jour pour lentement... [Lire la suite]

Je n'écrirai plus. Je réapprendrai à ne pas savoir écrire. Cette vie d'écriture ne fait pas partie de ma condition de nomade. Je ne suis pas fait pour la littérature. Je suis de la race des arbres, je crie avec le tonnerre quand il s'annonce. Je ne suis qu'un vagabond, un chiffonnier des mots qui ramasse des pensées enguenillées au bord des chemins de son âme. C'étaient des fleurs sauvages, les feuilles mortes, la pluie, le vent, les ronces et les arbres qui me demandaient de parler de leur vie. C'était une décision divine. Quand je... [Lire la suite]