
Soif d'avoir soif.Et l'eau bue jusqu'à la cécité bleuedes océans érigés en écritoire.Et l'abondance des mots, à blanc,jusqu'à l'à-pic dérisoire des pages nues.Ne rien écrire qui ne soit vu.Ne rien dire qui n'ait été écrit.Alors, dans ce silence à couper au regard,s'abreuveraux seuls chemins qui se refusentet s'insoumettre à l'ordre des choses.Alors encore, d'immobilismerenverser le paysage, se hisser à l'écume des houles annonciatricesdes jours mourants.La chute d'une hirondellen'empêchera pas le retour du printemps.
.
JEAN-CLAUDE...
[Lire la suite]