jeudi 21 octobre 2010

D'AVOIR AIME

D’avoir aimé qui mal aimait Il me reste une déchirure Une douleur une douleur Et je n’attends que le repos Le temps le temps fait mal son œuvre Qui n’oublie pas qui n’oublie rien Qui fatigue les corps repus Du désastre et des souvenirs Et rien et rien jamais n’efface Cela qui sourd au creux de soi Comme un écho comme un écho De ce temps-là qui toujours bat L’amour l'amour est sans espoir De celle-ci venue trop tard Venue ici comme une aurore Sais-tu il est toujours trop soir La fin même ne pourra pas Qui n’enterre que les ombres... [Lire la suite]
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jeudi 21 octobre 2010

MON SABLIER

Tout le temps, le temps nous dément.     À l'attente, à l'oubli     À la mémoire     Il nous rend plus vivants.     Ses grâces sont     Fécondes contrariétés     Le temps est notre allié     Le nom de ce qui encore     Nous préfère à la mort.     Le temps octroie     Plus qu'il ne donne en passant     Il n'est pas l'éternité     Mais outre abondante en tout temps     De déguisements et de... [Lire la suite]
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jeudi 21 octobre 2010

MERE COLERE

   je suis la mère colère   la terre a bu mes enfants  mes mains fouillent cette terre   mes bras flagellent le vent  mes flancs palpitent   vides  où fleurissaient les belles moissons      j’étais femme tendre  au regard d’herbes mouillées   ma douleur est de pierre  mes ruisseaux sont asséchés   et je ne suis que mère colère    mon long manteau de nuit  flotte dans le vent   je suis... [Lire la suite]
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mardi 19 octobre 2010

L'ENSOMMEILLEMENT DES OISEAUX

La nuit n’est jamais noire,elle est l’éclosionde tous les bleus perdusau-dessus de l’ensommeillement des oiseaux.MARGUERITE CLERBOUT.
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mardi 19 octobre 2010

LA RUE....

le vent souffle fort ce soir un vent glacial et je pense aux copains à la rue. j’espère que quelques-uns ont une bouteille de rouge. c’est quand on est à la rue qu’on remarque que tout est propriété de quelqu’un et qu’il y a des serrures sur tout. c’est comme ça qu’une démocratie fonctionne : on prend ce qu’on peut, on essaie de le garder et d’ajouter d’autres biens si possible. c’est comme ça qu’une dictature aussi fonctionne seulement elle a soit asservi soit détruit ses rebuts. nous on se contente d’oublier ... [Lire la suite]
dimanche 17 octobre 2010

MON PAYS QUE VOICI ...Extrait

« Terre déliée au cœur d’étoile chaude  Fille bâtarde de Colomb et de la mer  nous sommes du Nouveau Monde    et nous vivons dans le présent. Nous ne saurons marcher à reculons  n’ayant point d’yeux derrière la tête et le moulin du vent broie les paroles sur nos lèvres car sur les socles de la mémoire  dans la farine de nos mots ô mon pays  nous pétrissons pour toi des visages nouveaux. Il te faut des héros vivants et non des morts ».ANTHONY PHELPS . Oeuvre Gérald... [Lire la suite]
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dimanche 17 octobre 2010

ANTHONY PHELPS

« Je ne suis plus de cette race de nomades mesureurs d’horizons et fouilleurs de sable. Par ma main amulette j’écarte le basilic j’exorcise et débridé toute longe coupée je passe à gué l’exil comme une présence crépitante ».ANTHONY  PHELPS.Oeuvre Gérald  Bloncourt
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dimanche 17 octobre 2010

POUR HABITER...Extrait

Tu t'avançais seule parmi les blés, les orages étaient légers sur tes mains, et le beau temps sortait de ses ruines. Tu touchais les eaux du ciel avant de les don­ner à la terre et j'applaudissais à la récolte D'un trait de plume un oiseau traçait une fleur sur un rocher, elle ressemblait à mon espoir mais Toi tu disais que même les fleurs sur les rochers se fanent. Mais moi j'avais caressé l'eau des fontaines avant d'abreuver les chevaux et les chevaux t'ont conduit jusqu'au seuil de ma maison. Alors j'ai congédié les lampes... [Lire la suite]
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dimanche 17 octobre 2010

OUEST...Extrait

  pour mon amante au corps poudré d'or et de grains de blé         — une nef légère au sillage noir parmi les paroles élimées       pour mon amante au corps travaillé de ses parfums propres      — pas de ponton — fer libre — les harmonies liquides — voiles gonflées       libres tout à coup dans le vent ouvert       sur l'horizon fendu — grand large ! — je puise la voix que tu m'offres.LOÏC  HERRY .
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samedi 16 octobre 2010

CAHIER SEIZE..Extrait

Depuis tant d'années je lave mon regarddans une fenêtre où ciel et merdepuis toujours sont sans s'interrompreoù leurs vies sont un, sont innombrablessont une fois encore dans mon âmeun champ magnétique d'épousaillesune goutte de lumière-oiseau.Depuis tant d'années je lave mon regardà la première couleur si fraîchesur les lèvres humides de nuitd'être la peau et d'être la pierreoù mes doigts rencontrent le secret,ce savoir qu'ils sont et celui qui estdes tonnes infinies de lumière.Du plus pâle au tranchant du plus sombresans... [Lire la suite]
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