
Je dois à la poésiela grâce de ton amour.Je dois à son pouvoirl’offrande de ta voix,l’aimantation de ta voix,l’aimantation de ton pas,une passion fabuleuseet nos emportements.Au comble de l’accablementet du meurtre de nous,jamais je ne laisserai direque la magie du poèmene peut pas tout traduireni que la poésien’enchante pas la vie.Elle seule,comme la Soupçonnéede René Char,garde force de motsjusqu’au bord des larmes.
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.ANDRE VELTER
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