
"Le jour viendra la nuit aussi j'ai peur, tout à coup, de ce qui gronde en moi comme un chacal en proie au mal de faim. j'ai peur de toutes mes faims de vivre, inassouvies et prêtes à me dévorer. Je suis la proie de ma propre faim. Je meurs de ce manque immense de l'univers: non désir, non échange, non transparence. Je meurs de froid dans le négatif du soleil. Il y a pourtant, quelque part, des embrasements, des mots vibrants comme des violons, et des sources où boire à longs traits la lumière."
..." la pierre, comme nous, résiste,...
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