3 décembre 2010
ROGER CUREL
Toujours ces militaires
éternels et bornés qui dirigent si mal la circulation aux carrefours de
l’histoire. Le souvenir d’un ami commun mort assassiné nous a
rappelé l’injustice du monde. L’inexistence de tout rempart
spirituel contre la félonie des hommes et des États préfigure notre
avenir : on ne court pas au fascisme, on y est. Cette
injustice du monde je continue à la vérifier dans les dépêches :
ceux qui tuent au canon et au napalm continuent d’appeler « terroriste »
celui qui tue au couteau. Les uns
représentent le nombre et la puissance, ils ont les médias à leur
botte ; les autres doivent s’y introduire par effraction. Aux premiers
le téléphone, au second le plastic.
.
ROGER CUREL
.
Commentaires