jeudi 6 janvier 2011

LOS TRABAJOS PERDIDOS

Por los árboles quemados después de la tormenta. Por las lodosas aguas del delta. Por lo que hay de persistente en cada día. Por el alba de las oraciones. Por lo que tienen ciertas hojas en sus venas color de agua profunda y en sombra. Por el recuerdo de esa breve felicidad ya olvidada y que fuera alimento de tantos años sin nombre. Por tu voz de ronca madreperla. Por tus noches por las que pasa la vida en un galope de sangre y sueño Por lo que eres ahora para mí. Por lo que serás en el desorden de la muerte. Por eso te... [Lire la suite]
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jeudi 6 janvier 2011

LES TRAVAUX PERDUS...Extrait

Pour les arbres brûlés après la tourmente. Pour les eaux boueuses du delta. Pour ce qui demeure de chaque jour. Pour le petit matin des prières. Pour ce que recèlent certaines feuilles dans leurs veines couleur d’eau profonde et sombre. Pour le souvenir de ce bonheur bref et déjà oublié qui fut mon aliment de tant d’années sans nom. Pour ta voix de nacre rauque. Pour tes nuits où transite la vie en un galop de sang et de rêve. Pour ce que tu es aujourd’hui pour moi. Pour ce que tu seras dans le tumulte de la mort. Pour... [Lire la suite]
jeudi 6 janvier 2011

VOYAGE A DOS DE CERISIER 3

  Le plomb que le cerisiermet aux ailes de la barbariepromet à ma poésiede sortir la nuit sans escorte.Dans le temps du cerisiermon malheur d’haïtienobserve un silence d’océan. La chance de mon destinc’est d’avoir pu voyager en beautéà dos de cerisier en fleurs..RENE  DEPESTRE.
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jeudi 6 janvier 2011

CHANTS BERBERES DE KABYLIE...Extrait de l'introduction

(...)J'écris pour les autres, pour ceux qui ne sont plus des enfants.Ceux-ci ont perdu le sentiment de leur fraternité avec toutes les choses créées, et le pouvoir de communier avec la nature; ils ont perdu la virginité de l'âme, le don de saluer dans chaque minute une imprévisible et parfaite création. J'aime à croire, pour l'amour des hommes, que leur enfance n'est qu'endormie, car le paradis, celui du ciel et celui de la terre, est le royaume des Enfants et de ceux qui leur ressemblent. La culture, qui se  moque du savoir... [Lire la suite]