
(...)J'écris pour les autres, pour ceux qui ne sont plus des enfants.Ceux-ci ont perdu le sentiment de leur fraternité avec toutes les choses créées, et le pouvoir de communier avec la nature; ils ont perdu la virginité de l'âme, le don de saluer dans chaque minute une imprévisible et parfaite création. J'aime à croire, pour l'amour des hommes, que leur enfance n'est qu'endormie, car le paradis, celui du ciel et celui de la terre, est le royaume des Enfants et de ceux qui leur ressemblent. La culture, qui se moque du savoir...
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