
(...)
Quand
les martyrs vont dormir, je me réveille et je monte la garde pour
éloigner d’eux les amateurs d’éloges funèbres.
Je
leur souhaite " bonne patrie ", de nuages et d’arbres, de
mirages et d’eau.Je les félicite d’avoir échappé à
l’accident de l’impossible, à la plus-value de la boucherie.
Je vole du temps afin qu’ils me volent au temps. Sommes-nous tous
des martyrs ?Et je murmure : ô mes amis,...
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