dimanche 30 janvier 2011

CE N'EST QUE VIVRE...Extrait

Le parfum des pétunias  la saveur des oranges  est-ce là le bonheur ?  ou bien faut-il espérer l’impossible   et parler d’absolu avec nos mots de paille ? .. .COLETTE  GIBELIN .. .Oeuvre Andrée Desrochers
Posté par emmila à 18:49 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

dimanche 30 janvier 2011

UN SI LONG PARCOURS....Extrait

J'aimais vivre dans l'odeur de l'herbe et les enlacements de l'air. Jamais l'eau longue des nuits, l'orange éclatée de midi. Algues brunes et rumeurs de lumière, dans les éclaboussures d'avenir, j'allais, sans réticences.Les rythmes du soleil étaient ma mémoire et mon horizon. J'ai grandi comme un olivier dans les grandes vagues du temps. La terre était ronde et chaude, était un nid. Je rêvais d'harmonie.Parfois, l'angoisse sonnait l'hallali. Tout était à recommencer. .. .COLETTE  GIBELIN .. .
Posté par emmila à 18:11 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
samedi 29 janvier 2011

NOUS LES POETES ...Extrait

           J'ai une préférence pour les êtres doués de naufrages,                       non soustraits à la tentation de respirer plus fort. Submergés d'Absolu jusqu'à en perdre haleine.       Terrestres essentiels,                       ils ne vivent pas emmurés dans les évidences et les           ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:58 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
samedi 29 janvier 2011

JE RENAÎTRAI...Extrait

Je refuse de renaître ma route devient trop étroite   Sans repères je marche avec une boussole à l’intérieur de mon corps   Suspendue seulement au monde par une épingle de sûreté (....) Ce sang qui me traverse vient de loin charriant mes ancêtres le bien de l’ange le mal de Satan   Je l’écoute tel un fleuve – chaud comme un jour d’été il emporte ma chair quand elle dérive sur les courbes de la terre . . .. .ANISE KOLTZ . . . .   Oeuvre Alfred Stevens
Posté par emmila à 15:14 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
samedi 29 janvier 2011

RECIFS

Choisis la route sans lumière et mets le feu à tes faux pas Quelle est la plus belle ? La vague ou la mer ? Songe légèrement au sable il t’endormira grain par grain   Beaucoup plus silencieux les nuages que la pluie déchiffrant leurs pensées   Frappe à la porte au-dessus de ton nom elle ouvrira sur les étoiles   La solitude sous un arbre nourrit sa force de ton ombre Mais toi musique n’oublie pas de me garder à ta portée !.FRANCOIS MONTMANEIX.  Oeuvre Didier Delamonica
Posté par emmila à 14:19 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , ,
samedi 29 janvier 2011

POURQUOI ?

La palombe                     en plein vol blessée                     qui tombe                     de tout son faible poids                     dans les blés                     Pourquoi ?  ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 11:59 - - Commentaires [1] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

vendredi 28 janvier 2011

TOUMAST

Posté par emmila à 19:14 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
vendredi 28 janvier 2011

LA BRUYERE MELANCOLIQUE

La bruyère mélancolique Et, comme de miel, parfumée, L’agave svelte aux lames glauques, L’arbousier, d’un lustre vert sombre, étoilé de soleils couchants, Le ciste aux rameaux prolongés, ourlés de résine visqueuse, Et le myrte bleu-noir sous l’ivresse des merles S’enracinent parmi la fumure des morts. . TOUSSAINT MEDINE SHANGÔ .
Posté par emmila à 15:30 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
vendredi 28 janvier 2011

MOSANE OU PRESQUE...Extrait

 La vie quelques éclats froids aigus la vie chargée de tant de hasards  de tant de visages… Les rocs et les pierres et l'aride en une pensée reliés Les couleurs messagères d'un rythme plus dense plus profond Le vent qui soudain s'arrête de lécher de plier d'user… Nous enfin écrasés peut-être alourdis de tout ce gris des jours sans âme, nous, tournés vers toute mer fût-elle végétale   .   AGNES SCHNELL   .     Oeuvre Kamel Yahiaoui    ... [Lire la suite]
Posté par emmila à 13:49 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,
vendredi 28 janvier 2011

RENE CHAR

Quelques êtres ne sont ni dans la société ni dans la rêverie. Ils appartiennent à un destin isolé, à une espérance inconnue. Leurs actes apparents semblent antérieurs à la première inculpation du temps et à l'insouciance des cieux. Nul ne s'offre à les appointer. L'avenir fond devant leur regard. Ce sont les plus nobles et les plus inquiétants. . RENE  CHAR . Oeuvre Olivier Gringas
Posté par emmila à 13:33 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , ,