
Aucune clôture n'a de sens dans le désert, dans le vide ; aucune pensée, aucun livre qui est clôture de toute pensée
Parler du livre du désert est aussi ridicule que de parler du livre du rien.
Et pourtant, c'est sur ce rien que j'ai édifié mes livres.
Du sable, du sable, du sable à l'infini.
S'il y a un livre de la mort, il ne peut s'agir que de la mort - comme on met à sac, ô deux fois sacrifiée - du livre.
C'est à ces limites infixées de l'esprit, à cette frontière dévastée, mais...
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