jeudi 10 février 2011

AUBE...Extrait

  Cendre et texte d’avantle fait que tu en sois ivreses ancrages ses errementsnuance lunaire à modulertoute relation connaissanteta nomadité chronique l’effaçantne subsistera ni objetni en deçà ni au-delà sauf l’aubeface aux yeux morts du récitant   (...)   la seule rémanencela séance à reprendre à son débutet toute sa généalogie dévoyéesans énumérer les rues sansles relier à la nuit attendueet avant que n’arrive la Ponctuelleferme les yeux avantpour le jaillissement du miraclede mots lunairesdans ces... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:11 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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jeudi 10 février 2011

L'ETERNITE, BELLE COMME LE VISAGE DES ENFANTS...Extrait

La première transcendance est celle du ruisseau qui abandonne un peu de lui-même pour devenir ciel. Le ciel qui s’introduit dans le ruisseau, fait un léger bruit dont jusqu'à présent aucun savant ne s’est préoccupé. Parfois, le ruisseau s’arrête pour laisser le mouvement à ses galets et surtout pour planer sur sa transparence. La transparence du ruisseau est une représentation supérieure, une spiritualité, car elle s’approprie le ciel. Par la transparence, le ciel ne supprime-t-il pas le ruisseau, et vice-versa ? Et comment ... [Lire la suite]
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jeudi 10 février 2011

PRESQUE NUIT...Extrait

  Et de grands papillons sont tombés dans la mort Dans les défroissements de l'origine Ils ont des yeux pour regarder la mort Pour regarder le feu et les sommeils Cela qui fait de la violence de leurs ailesSoleil et nuit dans le multiple songe De ces jardins incendiés d'oubli . Un homme est traversé par des couleurs Et je le vois dormir dans sa paix retenue Au-dessus de sa vie est le plus sobre ciel Avec l'enfant de l'araignée pour tout recoudre Musique et dispersion de ces pollens sonores Qui deviendront nuage et... [Lire la suite]
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jeudi 10 février 2011

POEMES A SAMUEL WOOD

Une ombre peut-être, rien qu’une ombre inventée Et nommée pour les besoins de la cause Tout lien rompu avec sa propre figure. Si faire entendre une voix venue d’ailleurs Inaccessible au temps et à l’usure Se révèle non moins illusoire qu’un rêve Il y a pourtant en elle quelque chose qui dure Même après que s’en est perdu le sens Son timbre vibre encore au loin comme un orage Dont on ne sait s’il se rapproche ou s’en va. . RENÉ-LOUIS DES FORÊTS .
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