18 février 2011
LES GRANDS OISEAUX
Déjà on les avait entendus, et ils passent
Coulant d’étranges cris au-dessous de leur vol
Les migrateurs qui semblent épuiser Ie vent
Comme à l’appel d’une enivrante certitude,
Élargissant soudain l’espace d’un élan
Qui connaît à la fois, dessiné sur le ciel
Et déposé sur nous comme uns ombre furtive,
Leur voyage au présent, son passé ancestral
Et l’avenir comme une cible de promesse
Ou cet oeil d’un soleil invisible et puissant
Qui aiguise et attend la pointe de leur flèche.
Eux sont toujours de la race sacerdotale,
Mais du temple sacré, nous ne savons plus rien.
.
ARMEL GUERNE
.
Oeuvre Giel
Commentaires