jeudi 3 mars 2011

OLYMPIA ALBERTI

Merci Olympia.... .   Du bout des doigts, le tracé de sa bouche. Ce comble de l’âme qui affleurait mes propres lèvres me débordait – insoumise révolte d’étoiles, qu’on ne muselle pas, chant, qu’on n’ensevelit pas longtemps. On peut tout me refuser, mais l’amour, on ne me le prendra jamais. Il est si vrai que ce qu’on nous prend, nous prouvons par la perte (serait-elle infime seconde d’absence) que nous ne l’avons jamais fait nôtre… En ce sens – déployé, enivrant, bouleversant comme une senteur, nous ne perdons jamais la vie.... [Lire la suite]
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jeudi 3 mars 2011

LOINTAIN SOUFFERT

  (...) La souffrancene sait penserqu’en angles morts glisserjusqu’à l’extrême étoilepour perdre tous les angles éprouver d’un coupla mesure de son gouffre penser à la vitesse du videce qui jamais ne fut plus hautoù nul ne se connaîtoù tremble l’inattendu . . . ZENO BIANU . . .    
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jeudi 3 mars 2011

AMORISCO...Extrait

Dans l’arbre j’entends un oiseau. L’éther est désir quand chantent les oiseaux et moi, debout sur ma terrasse, j’offre mes jours aux tornades du hasard. Debout sur ma terrasse je suis gavé de cette faim qui part dans le chant de l’oiseau. Et j’ai peur que mon cri ne me brise, Que le cri que retient ma langue aille décréter ma folie. Ô oiseau affamé de désir, Ô trapèze volant, corde raide, et singe qui grogne sur un toit. Oiseau, tu as de la chance. Debout sur ma terrasse mes ailes sont siècles de désir. Je suis le Bédouin sur les... [Lire la suite]
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jeudi 3 mars 2011

L'OUTRE-VIE

L’outre-vie c’est quand on n’est pas encore dans la vie, qu’on la regarde, que l’on cherche à y entrer. On n’est pas morte encore mais déjà presque vivante, presque née, en train de naître peut-être, dans ce passage hors frontière et hors temps qui caractérise le désir. Désir de l’autre, désir du monde. Que la vie jaillisse comme dans une outre gonflée. Et l’on est encore loin. L’outre-vie comme l’outre-mer ou l’outre-tombe. Il faut traverser la rigidité des évidences, des préjugés, des peurs, des habitudes, traverser le réel obtus... [Lire la suite]
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