4 avril 2011
CIELS DE TRAÎNE...Extrait
Nous nous sommes connus
dans l’ombre d’un figuier
Tu étais occupée à recoudre ta vie
et moi dans les miettes du soir
je cherchais l’horizon du regard
Tu m’as tendu en souriant
un couteau
pour la cendre des nuits sur mon épaule
J’ai ri nous avons bu
cent fois trinqué
au hasard des fruits sur la nappe…
(....)
Tu attendis longtemps le premier pas
je parlais de frontières
et de guerres lointaines
Tu as pris l’oreiller par la main
et décroché la nuit de ma bouche
J’ai dit : « Le lit s’est retourné
c’est la première fois que j’embrasse le soleil »
Au petit matin
la nuit s’est endormie sur ton épaule.
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ADRIEN MONTOLIEU
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