
Que tu me plais dans cette robeQui te déshabille si bien,Faisant jaillir ta gorge en globe,Montrant tout nu ton bras païen !Frêle comme une aile d’abeille,Frais comme un cœur de rose-thé,Son tissu, caresse vermeille,Voltige autour de ta beauté.De l’épiderme sur la soieGlissent des frissons argentés,Et l’étoffe à la chair renvoieSes éclairs roses reflétés.D’où te vient cette robe étrangeQui semble faite de ta chair,Trame vivante qui mélangeAvec ta peau son rose clair ?Est-ce à la rougeur de l’aurore,À la coquille de Vénus,Au bouton de...
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