mardi 10 mai 2011

EMAUX ET CAMEES...Extrait

Que tu me plais dans cette robeQui te déshabille si bien,Faisant jaillir ta gorge en globe,Montrant tout nu ton bras païen !Frêle comme une aile d’abeille,Frais comme un cœur de rose-thé,Son tissu, caresse vermeille,Voltige autour de ta beauté.De l’épiderme sur la soieGlissent des frissons argentés,Et l’étoffe à la chair renvoieSes éclairs roses reflétés.D’où te vient cette robe étrangeQui semble faite de ta chair,Trame vivante qui mélangeAvec ta peau son rose clair ?Est-ce à la rougeur de l’aurore,À la coquille de Vénus,Au bouton de... [Lire la suite]
Posté par emmila à 17:07 - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 10 mai 2011

INMUTABLE...

El mundo de los otros va fluyendo La nada de la vida les anega. No hay un tiempo que ancho les acoja para gozar sin acosos del afuera. Todo va sin reposo, que es la prisa el orden cardinal de su existencia. Tu estás entre ellos, los que corren de sus propias criaturas, desgajando la sublime verdad de lo sereno. Vas corriendo también ante tu paso por no desentonar de la vorágine. No te veo llegar aunque estas yendo con otros, con aquellos; con ninguno que devuelva cuanto derramas. Es tu vida, la misma que repartes ; La vida que de ti... [Lire la suite]
Posté par emmila à 15:11 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mardi 10 mai 2011

CARMEN CONDE...

Le monde des autres s'écoule ( Le néant de la vie les noie.) Nul temps, si ample soit-il, ne les accueille pour jouir sans heurts de l'ailleurs. Tout va sans répit, l'impatience est l'ordre cardinal de leur existence. Tu es l'un d'eux, de ceux qui courent après leurs propres chimères, morcelant la sublime vérité de la quiétude. Tu vas courant, devançant ton pas pour ne point troubler le tourbillon. Je ne te vois pas venir même si tu es avec eux, avec ceux-là, et aucun d'eux ne rend ce que tu répands ; C'est ta vie, celle que tu... [Lire la suite]