lundi 30 mai 2011

ECRIRE ÊTRE AU MONDE II...Extrait

Sous l’eau claire de l’abat-jour passent des femmes bleues des femmes rouges avec des sourires jusqu’au bout des mains des écritures multiples sur leur peau et des chansons de désert Elles ont la liberté des routes infinies le goût du miel et de l’orange ce qu’elles disent n’est pas compréhensible mais c’est bonheur de les interpréter . MICHEL COSEM . Oeuvre Michel Atroshenko
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lundi 30 mai 2011

ECRIRE ÊTRE AU MONDE...Extrait

Nous avancions dans l’épaisseur du monde et ce monde nous tenait dans sa chaleur et son désir Nul ne songeait à s’enfuir et nous étions pourtant dans l’ombre comme plombés dans les mêmes doutes Nous étions soudés liés pour écouter les cendres Parfois partait du cœur un vol d’oiseaux au fort ramage . MICHEL COSEM .
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lundi 30 mai 2011

LA SÔNE DES PLUIES ET DES TOMBES...Extrait

"J’aimerais partir le jour premier du printemps dans les doux plis de la mort primevère quand cinglent vers l’Amérique les oiseaux chanteurs la gorge pleine de sônes et de musiques Car il reviendra le temps des vivants dans la divine enfance des grèves et des îles J’aimerais partir le jour premier du printemps dans les doux plis de la mort primevère quand les soleils neufs nient les ossuaires humides Mains, mains défuntes, emplissez-vous de lumière jonquille J’aimerais partir le jour premier du printemps dans les doux plis de la... [Lire la suite]
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lundi 30 mai 2011

A LAS BRIGADES INTERNACIONALES

Venís desde muy lejos... Mas esta lejanía,   ¿ qué es para vuestra sangre, que canta sin fronteras?  La necesaria muerte os nombra cada día,  no importa en qué ciudades, campos o carreteras.   De este país, del otro, del grande, del pequeño,  del que apenas si al mapa da un color devaído,  con las mismas raíces que tiene un mismo sueño,   sencillamente anónimos y hablando habéis venido.   No conocéis siquiera el color de los muros  que vuestro infranqueable compromiso... [Lire la suite]
lundi 30 mai 2011

AUX BRIGADES INTERNATIONALES

Vous êtes venus de très loin... Pourtant, cette distance   Qu’est-elle pour votre sang, qui chante sans frontières ? Nécessaire, la mort chaque jour vous appelle.    De ce pays, de l’autre, du grand, du petit,  De celui dont on devine à peine le ton pâle sur la carte,    Avec les racines communes d’un rêve commun,  Anonymes — rien d’autre — en parlant vous êtes venus.  Vous ne connaissez même pas la couleur de ces murs  Que votre parole donnée, infranchissable, fortifie. Ce sol... [Lire la suite]