3 août 2011
MILLENAIRE
Notre vrai texte
c’est en déchiffrant une patte d’oiseau sur l’ornière.
On sent vieillir des riens:
la solitude entre miroir et chaise.
La peau son histoire secrète
larmes et pain
lieu de bêtes lieu d’eau
vivant au familier de nous.
La bouche imprime sur la paume
de ces baisers qui laissent
une trace de rouge.
La route luit fugace à la fenêtre et dans la glace.
Après le millénaire, viendra l’ange
qui enveloppera notre terre
dans un pétale aux douceurs de paupière,
et donnera cet œil secret
à la tendresse du prophète.
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MARIE-CLAIRE BANCQUART
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