
Arz el-Rab, Cèdre de Dieu, Me connais-tu encore sous ce nom ? Toi qui quêtes la sagesse de mon ombre Au terme de ton âpre chemin, pèlerin de la Croix, Toi qui ôtas tes sandales au seuil du Monastère Blanc où déjà l’on te faisait place en versant l’huile Sur le pain ; toi qui gravis lentement, Comme vient aux aïeux le souffle, Les raides pentes de Qadisha, Te laissant guider par la parole de l’Exilé qui naquit là, Au lieu des Ecritures, Celui qui revint à la terre aimée de Dieu, A Mar Sarkis, « Dans le battement...
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