4 septembre 2011
ABDELLATIF LAÂBI
Parce qu’ils en disent trop
les mots
disent à peine
la braise secrète du coeur
Quand nous reconnaîtrons-nous
dans le silence de nos corps
écrits jusqu’au sang
houleux de ce désir
qui se jette dans l’océan
de la bonté?
Les mots ont besoin eux aussi
d’être bercés
afin de s’assoupir
sur le sein de leur nourrice
et rêver
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ABDELLATIF LAÂBI
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