27 septembre 2011
AU PIED DE LA MONTAGNE
Au pied de la montagne, mille chemins.
Gravir.
Et tu escalades, mais quel chemin prendre ?
La brume se lève, des voies apparaissent.
Plus tu montes, plus les chemins se ressemblent.
Les voies sont les mêmes, les voix se rassemblent.
- Lavé, tu traverses les nuages, trempé.
Toujours tu grimpes et le ciel est encore bleu.
Le ciel est noir,
- la lumière brûle les yeux.
Tu es diamant, tu es poussière, le temps vole.
Il ne reste rien qu’un silence.
- Vent d’amour.
Une plume d’oiseau est tombée de là-haut,
avec elle je t’écris, entre ciel et terre.
.
SERGE VENTURINI
.
Commentaires
S