
C'est face à l'océan qu'il faudrait naîtreafin que notre cri se mêle aux cris d'oiseaux,au grand matin de la conscience, de la louange,toujours nous serions disponibles. Une fois, une seule,ici, fût-ce par tempête, avons-nous pris peur,et la respiration, avons-nous cru pouvoirla contenir ? Un appel sans frontière,le monde, une arche, la mort s'y tiendrait à son rang...Murs ou fenêtres lisses, étroits, est-ce encoreune chambre, dès que l'on y ramène un nouveau-né?Nous n'osons pas le prendre entre nos bras :l'arche est-elle autre part...
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