mercredi 12 octobre 2011

NUIT ET BROUILLARD...Extrait

« Même un paysage tranquille,Même une prairie avec des vols de corbeaux, des moissons et des feux d’herbe, Même une route où passent des voitures, des paysans, des couples, Même un village pour vacances, avec une foire et un clocher, peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration. Le Struthof, Oranienburg, Auschwitz, Neuengamme, Belsen, Ravensbrück, Dachau, Furent des noms comme les autres sur les cartes et les guides. Le sang a caillé, les bouches se sont tues, Les blocs ne sont plus visités que par une caméra,... [Lire la suite]
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mercredi 12 octobre 2011

POUR TOUS LES TEMPS ( préface...Extrait)

La poésie ne sert pas comme une montre à dire l'heure : elle dit toutes les heures à la fois. (...) Elle se tient à la fenêtre quand chacun dort, à la porte quand le dernier habitant est parti, au grenier quand l'enfant est parti en haussant les épaules, sur le pont du bateau quand les rats se rassemblent pour le grand saut, sur la cime de l'arbre, quand le bûcheron frotte ses doigts engourdis, dans un regard qui frise l'indécence, dans la noire faim, sur les cailloux blancs d'une source tarie, au beau milieu d'un incendie dont on... [Lire la suite]
Posté par emmila à 19:15 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mercredi 12 octobre 2011

AB IRATO

(En pensant à André Laude et après l’avoir relu) . J’irai de la colère à la colère J’irai au risque des mots Au désordre de la révolte J’irai aux vents de mon esprit au tourment Et Je vous arracherai vos masques la face dévoyée de vos vœux le groin de vos puissances Crachat sur votre monde ! Je marche dans la rue Je parle dans la rue Il ne me reste rien que les mots pour demain le sang des morts les cris et les blessures Il ne vous reste que la force et j’ai le poids des mots J’irai de la colère à la force des mots J’irai du refus au... [Lire la suite]
Posté par emmila à 18:32 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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mercredi 12 octobre 2011

E LAVANDARE

Corre lindu u fiume Quandu l’acqua porga Netta u pannu niellatu Da e sciagure di u tempu. Luce à u sole u Monte Giuvellu Quandu u core di a donna Richjara e so cugiure Ind’è e fiumare inguerninche. Barca u ponte a donna Quandu l’acqua di a vita Fala à in basculi in basculi Da u fiatu di e sulane aschese. S’innalza l’alburu versu u celu Quandu a primavera giuconda Affacca in u fiuminale inchjaritu Da e speranze veranile. Lavandare, un appiate paura Chì u tempu squassa L’angosce di u pannu E’ e nigrure di i cori ! ... ... [Lire la suite]