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Il lutta d'abord, pour n'être pas emporté ; _ et puis, il lutta pour la joie de lutter, pour sentir qu'il était fort. Et, plus il luttait, plus il sentait un surcroît de force sortir de lui pour équilibrer la tempête ; et de celle-ci, en retour, un effluve nouveau émanait, qui passait, tout brûlant, dans ses veines.
Comme la mer, certaines nuits, s'illumine autour du nageur, et chatoie d'autant mieux en ses replis que les membres robustes la brassent avec plus de vigueur, ainsi la puissance obscure qui combattait...
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