lundi 24 octobre 2011

RUINES-MERES...Extrait

On peut dire que la patience a pouvoir sur la parole on peut dire que l’impatience a devoir de la venger on peut dire que l’oeil ouvert la regarde s’avancer et surveille chaque signe sur la terre qui l’inspire.   on peut dire que l’oeil avide la nourrit de sa vision vois regarde et puis regarde encore   on peut dire les liens serrés dans ses membres liberté on peut dire le trop d’amour qui la gêne dans sa gorge on peut dire son attention à la plaie qu’elle vient d’ouvrir   on peut dire aussi son visage... [Lire la suite]
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lundi 24 octobre 2011

L'AUTRE...Extrait

Le fait se produisit en février 1969, au nord de Boston, à Cambridge. Je ne l’ai pas relaté aussitôt car ma première intention avait été de l’oublier pour ne pas perdre la raison. Aujourd’hui, en 1972, je pense que si je le relate, on le prendra pour un conte et qu’avec le temps, peut-être, il le deviendra pour moi. Je sais que ce fut presque atroce tant qu’il dura, et plus encore durant les nuits d’insomnie qui suivirent. Cela ne signifie pas que le récit que j’en ferai puisse émouvoir un tiers. Il devait être dix heures... [Lire la suite]
Posté par emmila à 11:52 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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lundi 24 octobre 2011

LE LIVRE DE SABLE

La ligne est composée d'un nombre infini de points; le plan, d'un nombre infini de lignes; le volume, d'un nombre infini de plans; I'hypervolume, d'un nombre infini de volumes... Non, décidément, ce n'est pas là, more geometrico, la meilleure façon de commencer mon récit. C'est devenu une convention aujourd'hui d'affirmer de tout conte fantastique qu'il est véridique; le mien, pourtant, est véridique. Je vis seul, au quatrième étage d'un immeuble de la rue Belgrano. II y a de cela quelques mois, en fin d'après-midi, j'entendis... [Lire la suite]