mardi 25 octobre 2011

JE CONTEMPLE SOUVENT LE CIEL DE MA MEMOIRE

Le temps efface tout comme effacent les vagues Les travaux des enfants sur le sable aplani Nous oublierons ces mots si précis et si vagues Derrière qui chacun nous sentions l’infini. Le temps efface tout il n’éteint pas les yeux Qu’ils soient d’opale ou d’étoile ou d’eau claire Beaux comme dans le ciel ou chez un lapidaire Ils brûleront pour nous d’un feu triste ou joyeux. Les uns joyaux volés de leur écrin vivant Jetteront dans mon cœur leurs durs reflets de pierre Comme au jour où sertis, scellés dans la paupière Ils... [Lire la suite]
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mardi 25 octobre 2011

LETTRE A L'IMMORTELLE BIEN-AIMEE

“Le 6 juillet au matin.Mon ange, mon tout, mon moi — quelques mots seulement aujourd’hui, et au crayon (le tien) — Ce n’est pas avant demain que mon logement sera définitivement arrêté — Quelle misérable perte de temps pour de telles choses. Pourquoi ce profond chagrin alors que la nécessité parle ? Notre amour peut-il exister autrement que par des sacrifices, par l’obligation de ne pas tout demander ? Peux-tu faire autrement que tu ne sois pas toute à moi et moi à toi ? — Ah ! Dieu, contemple la belle nature et... [Lire la suite]
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mardi 25 octobre 2011

RENE CHAR

"La seule signature au bas de la vie blanche, c'est la poésie qui la dessine. Et toujours entre notre cœur éclaté et la cascade apparue." . RENE CHAR .
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mardi 25 octobre 2011

AFFÛTS...Extrait

Au cœur de la nuit. Cette ardente sereine lumière de l'insomnie, cette effervescente intimité de soi avec soi, et tant de choses inconnues qui vagissent, et tout qu'on ne sait jamais formuler, soudain là, vibrant, gorgé, précis, sur le point de se dire. Mais les mots, les mots qui déjà montaient, se pressaient, animaient la voix, les mots retombent, s'éteignent. Cet instant rayonnant et sitôt perdu. Ce silence qui meurtrit. . . . CHARLES JULIET . . .  
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mardi 25 octobre 2011

JE PARS TU VACILLES...Extrait

(...) face à face t’envisagerai si tu ma main prends partout où tu me donnes ta voix donne-moi ton retour de vie ta matière pyrénées mon château ton île ton rouge-gorge mon coquelicot ton je mon tu ton aile sa nuit mon air tes rimes mes résonances ma volubilité ta retenue marina boris mes oiseaux tes fleurs ta haie mon buisson tes vers mes proses mes lys mes landes ta morsure ton pic ton midi mon murmure ton étoile ton baiser mon silence . SERGE RITMAN . Oeuvre Gérard Simoën
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mardi 25 octobre 2011

XIIIeme POESIE VERTICALE

Toujours au bord.Mais au bord de quoi ? Nous savons seulement que quelque chose tombe de l’autre côté de ce bord et qu’une fois parvenu à sa limite il n’est plus possible de reculer. Vertige devant un pressentiment et devant un soupçon : lorsqu’on arrive à ce bord cela aussi qui fut auparavant devient abîme. Hypnotisés sur une arête qui a perdu les surfaces qui l’avaient formée et resta en suspens dans l’air. Acrobates sur un bord nu, équilibristes sur le vide, dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel et dont les... [Lire la suite]
mardi 25 octobre 2011

LE POINT IMMOBILE

Au point immobile du monde qui tourne Ni chair, ni absence de chair : Ni origine, ni destinée ; Au point immobile, là est la danse, Mais sans arrêt ni mouvement. Et n’appelez pas fixité, Là où passé et futur se rejoignent. Mouvement sans source ni but, Ni ascension ni déclin. Sans le point, le point immobile, Il n’y aurait nulle danse, Et il n’y a que la danse.   THOMAS STEARNS ELIOT .
mardi 25 octobre 2011

LA PLACE SAUVAGE...Extrait

Il arrive au milieu de la vie que la mort vienneprendre nos mesures. Cette visites’oublie et la vie continue. Mais le costumese coud à notre insu. . TOMAS TRANSTRÖMER . Photographie Eugène Smith
mardi 25 octobre 2011

OCEAN MER...Extrait

 « Et puis la vie, elle ne se passe pas comme tu imagines. Elle va son chemin. Et toi le tien. Et ce n’est pas le même chemin. Alors… Ce n’est pas que je voulais être heureuse, non. Je voulais… me sauver de tout ça, voilà : me sauver. Mais j’ai compris tard de quel côté il fallait aller. On croit que c’est autre chose qui sauve les gens : le devoir, l’honnêteté, être bon, être juste. Non. Ce sont les désirs qui vous sauvent. Ils sont la seule chose vraie. Si tu marches avec eux, tu seras sauvée. Mais je l’ai compris trop... [Lire la suite]
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