
J’ai migré vers la Terre enveloppée de silence
Écrite sur un reflet, sentier vers la parole
J’apportais ma voix fertile, mon offrande sans épines
Et une paix de bruine au fond des yeux
J’ai trouvé un abri de marécages et piquants
Un Pouvoir qui calcine le sang des enfants,
J’ai vu des hommes tels des loups, j’ai vu des loups angelisés
Et un déluge saumâtre de rêveries moribondes
À chaque jour, encore des êtres brisés et déchirés
On les taille, on les arrache, on les éclate, on les tue
Alors que Goya et...
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