31 octobre 2011
VIRGILIANES...Extrait
le merle jaillit
multiplie
les jardins sonores
par la fenêtre
Mozart s’envole
tous les lieux
tombent dans l’oubli
musique ô territoire
insensé
je laisserais pour toi
mon apparence grave
si les mots
ne mendiaient
ma voix
quel invisible
ô quel extrême violoncelle
fait musique de nous
au bord de cette rumeur d’arbres
c’est dans Schubert
ou dans juillet
entre deux vagues
ou deux élans
une chambre de laine
où semble que
s’achève en une
haleine
la vie
.
RAYMOND FARINA
.
Oeuvre Armen Gasparian
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