lundi 31 octobre 2011

VIRGILIANES...Extrait

le merle jaillit multiplie les jardins sonores   par la fenêtre Mozart s’envole tous les lieux tombent dans l’oubli   musique      ô territoire insensé je laisserais pour toi mon apparence grave   si les mots ne mendiaient ma voix   quel invisible ô quel extrême violoncelle fait musique de nous au bord de cette rumeur d’arbres   c’est dans Schubert ou dans juillet entre deux vagues ou deux élans   une chambre de laine où semble que s’achève en une ... [Lire la suite]
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lundi 31 octobre 2011

SURVIVRE ET MOURIR

Partir sans plus de bruit qu’une feuille morte Abandonner le temps enfin Retrouver les fruits de la terre dans la terre   Ton ventre s’étonne d’un oubli   L’arbre te recommence   Si ce n’est le sang aux tempes Comme un souffle vain Si ce n’est la paupière Sur l’épaule d’un jour Si ce n’est le fruit Comme un œil fatigué   C’est alors le dernier mot Sur le parchemin de vivre . GUY ALLIX .
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lundi 31 octobre 2011

APRES ET PLUS TARD

Me voici de nouveau dans le non-amour sans espaceavec mon amour qui dévale tel le chevreuil atteintet comme la marée se retire pour la dernière foisavec ma vie incertaine et dépaysée de terrain vagueavec mon corps en cendres et mes yeux en dedansô amour, fille, avec encore un peu de ta chaleur doréele vent m’emporte dans les souffles de nulle partEt plus tard dans cette rue où je m’égareéparpillé dans mes gestes et brouillé dans mon êtretombant et me soulevant dans l’âmetoute la pluie se rassemble sur mes épaulesla tristesse du monde... [Lire la suite]
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lundi 31 octobre 2011

LES OISEAUX

L’on se verra bientôt…dans un an,deux ans, dans un siècle…et dans l’appareil photographiquefurent jetésvingt jardinset les oiseaux de la Galiléeet la voilà partie, au-delà de la mercherchant un sens nouveau à la vérité.ma patrie est une corde à sécheret les rubans du sang répandu àchaque minute…Et sable, et palmiers, je me suisétendu sur le rivageLes oiseaux ne savent point, ma Rita,que la mort et moi t’avons donnéle secret de la joie fanéeà la barrière douanière…Et nous voilà, la mort et moi,renaissantdans ton front premier,et dans... [Lire la suite]
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lundi 31 octobre 2011

19 DE DICIEMBRE DE 1937

Desde que el alba quiso ser alba, toda eresmadre. Quiso la luna profundamente llena.En tu dolor lunar he visto dos mujeres,y un removido abismo bajo una luz serena.¡Qué olor a madreselva desgarrada y hendida !¡Qué exaltación de labios y honduras generosas!Bajo las huecas ropas aleteó la vida,y se sintieron vivas bruscamente las cosas.   Eres más clara. Eres más tierna.  Eres más suave,Ardes y te consumes con más recogimiento.El nuevo amor te inspira la levedad del avey ocupa los caminos pausados de tu aliento.Ríe, porque... [Lire la suite]
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dimanche 30 octobre 2011

SAPHO ...AVEC LE TEMPS

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samedi 29 octobre 2011

AMRIA

Je ne sais rien de pur comme un jour de malheur Quand l'aube met le deuil sur le velours des filles Comme un surplis de sang surfilé de bonne heure A l'aube je te dis comme on se met les villes Et si je t'en raconte encore c'est que l'ivresse Ne m'est pourtant comptée qu'en faveur des palais Où se draillent des fées à sucer ma paresse Invente donc l'été dans leur frigo brûlé. Dis-leur qu'un beau jardin n'a pas besoin de lune Qu'un désordre savant n'arrange pas ton dû Parle-leur de la route ancienne et des fortunes Qui coulent dans... [Lire la suite]
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samedi 29 octobre 2011

GARÚA

Inmigré a la Tierra envuelta en un silencio Escrita en un reflejo, sendero a la palabra Traía mi voz fértil, mi ofrenda sin espinas Y una paz de garúa al fondo de los ojos   Encontré una guarida de ciénagas y púas Un Poder que calcina la sangre de los niños Vi hombres como lobos, vi lobos angelados Y un diluvio salobre de ensueños moribundos.   Cada día hay más seres desgarrados y rotos Los talan, los arrancan, los estallan, los matan Al tiempo que Goya y Beethoven y Balzac Afirman que la vida se refuerza en... [Lire la suite]
samedi 29 octobre 2011

BRUINE

 J’ai migré vers la Terre enveloppée de silence Écrite sur un reflet, sentier vers la parole J’apportais ma voix fertile, mon offrande sans épines Et une paix de bruine au fond des yeux   J’ai trouvé un abri de marécages et piquants Un Pouvoir qui calcine le sang des enfants, J’ai vu des hommes tels des loups, j’ai vu des loups angelisés Et un déluge saumâtre de rêveries moribondes   À chaque jour, encore des êtres brisés et déchirés On les taille, on les arrache, on les éclate, on les tue Alors que Goya et... [Lire la suite]
samedi 29 octobre 2011

CARMEN AMAYA

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