mardi 1 novembre 2011

ACQUIESCEMENT DE FEVRIER A L'ELEGIE

 (…)L’amour ne s’en va pas puisqu’il est à demeureIl adopte le temps et le prend pour son filsIl se fait son égal il le prend pour égalHumble assez pour trouver cette écharpe assez grandeEt rétrécir son rêve à cela seul qui estComme un oiseau sur le ventre du cielLe cœur cherchait la courbe de sa voûte(…) . GABRIELLE ALTHEN . Oeuvre Didier Delamonica
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mardi 1 novembre 2011

LOS HERMOSOS DIAS

La luna desciende de los plátanos  inmóviles. Quererte no es más que un gran silencio en las corrientes de la noche indecisa. Si alguien, tal vez, pasara con tu rostro, si me preguntaran algo con tu voz, oh indiferente ! todo caería de pronto en el espacio, me verían extendido alrededor de los árboles, encerrando sus troncos como la neblina del crepúculo, perdido en el fondo de las barrancas ; alejado por donde pasa la noche. Llevo un numéro sobre el corazón, un sello de quererte, como si el silencio se... [Lire la suite]
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mardi 1 novembre 2011

LES JOURS HEUREUX...Extrait

La lune descend des platanes immobiles. T’aimer n’est qu’un grand silence dans les courants de la nuit indécise. Si quelqu’un, qui sait, passait avec ton visage, si on me posait une question avec ta voix, ô indifférent ! tout tomberait subitement dans l’espace ; on me verrait couché autour des arbres, serrant leur tronc comme le brouillard du crépuscule, perdu dans les escarpements enfoncés, éloigné par où passe la nuit. Je porte un chiffre sur le cœur, un sceau de t’aimer comme si le silence s’était inscrit ... [Lire la suite]
mardi 1 novembre 2011

LES MOTS TRACENT...Extrait

  Autour d’un mot comme autour d’une lampe. Impuissant à s’en défaire, condamné, insecte, à se laisser brûler. Jamais pour une idée mais pour un mot. L’idée cloue le poème au sol, crucifie le poète par les ailes. Il s’agit, pour vivre, de trouver d’autres sens au mot, de lui en proposer mille, les plus étranges, les plus audacieux, afin qu’éblouis, ses feux cessent d’être mortels. Et ce sont d’incessants envols et de vertigineuses chutes jusqu’à l’épuisement.   Parler de soi, c’est toujours embarrasser la poésie.   ... [Lire la suite]
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mardi 1 novembre 2011

BORGES ET MOI

     C’est à l’autre, à Borges, que les choses arrivent. Moi, je marche dans Buenos Aires, je m’attarde peut-être machinalement, pour regarder la voûte d’un vestibule et la grille d’un patio. J’ai des nouvelles de Borges par la poste et je vois son nom proposé pour une chaire ou dans un dictionnaire biographique. J’aime les sabliers, les planisphères, la typographie du XVIIIe siècle, le goût du café et la prose de Stevenson : l’autre partage ces préférences, mais non sans complaisance et d’une manière qui en... [Lire la suite]
Posté par emmila à 19:40 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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