Le portique de la balançoire
S’est lentement laissé rouiller

On l’a démonté ce matin

De l’enfance il ne reste plus
Qu’une absence à l’entrée du jardin.

(...)

Le vieux passe devant les murs de pierres
Sans les regarder

Il en connaît la plus petite ride
Et l’écroulement prochain

Tant de ressemblance fait peur

Et la jeunesse n’est plus de ce village
Qui permettrait à l’espoir
De se redresser.

.

PATRICE ANGIBAUD

.

151929069_655ba2ec70