
Est-ce vousQui comprendrez pourquoi,Serein,Sous une tempête de sarcasmes,Au dîner des années futuresJ’apporte mon âme sur un plateau ?Larme inutile coulantDe la joue mal rasée des places,Je suis peut-êtreLe dernier poète.Vous avez vuComme se balanceEntre les allées de briquesLe visage strié de l’ennui pendu,Tandis que sur le cou écumeuxDes rivières bondissantes,Les ponts tordent leurs bras de pierre.Le ciel pleureAvec bruit,Sans retenue,Et le petit nuageÀ au coin de la bouche,Une grimace fripée,Comme une femme dans l’attente d’un...
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