
[…]Une seule chose était changée. Il se sentait libre à l’égard de son passé, et de ce qu’il avait perdu. Il ne voulait que ce resserrement et cet espace clos en lui, cette lucide et patiente ferveur devant le monde. Comme un pain chaud qu’on presse et qu’on fatigue, il voulait seulement tenir sa vie entre ses mains[…] […]Lécher sa vie comme un sucre d’orge, la former, l’aiguiser, l’aimer enfin. Là était toute sa passion. Cette présence de lui-même à lui-même, son effort désormais était de la maintenir devant tous les visages de sa...
[Lire la suite]