
Auprès des saules, des roseaux, tourne ô mémoire étincelanteComme la grande roue lovée dans le jardin de Bou Jeloud,Magnificence monotoneRavivée d’un survol de pigeons bleuissants…Les souvenirs montent, saisis dans les remous d’une onde obscure,Sous la sveltesse immarcescible des cyprès,Puis, vers de frissonnants miroirs sous les feuillagesQui pétillent d’oiseaux, se perdent, font retourAu fleuve originel longé de murs aveuglesQue voile un lait de chauxD’un silence absolu, laissent l’immense conqueLiserée de rempartsDe la Ville...
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