
Ni le taureau ni le figuier ne te connaissent, ni les chevaux ni les fourmis de ta maison. Ni l’enfant ni le soir ne te connaît parce que tu es mort pour toujours.
Ni l’arrête de la pierre ne te connaît, ni le satin noir où tu te défais, ni ton souvenir muet ne te connaît parce que tu es mort pour toujours.
L’automne viendra avec ses conques, raisins de nuages et cimes regroupées, Mais nul ne voudra regarder dans tes yeux parce que tu es mort pour toujours.
Parce que tu es mort pour toujours, comme tous les morts de la Terre, comme...
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