Je sacrifie mon âme aux belles arabes distantes !

Commes elles se jouent de moi qui embrasse leurs demeures !

Si tu t'égares derrière elles,

L'effluve qu'elles exhalent t'indique le chemin.

Et si la nuit sans lune descend sur moi,

En évoquant leur souvenir, je chemine dans l'éclat de la lune.

Et si nuitamment je poursuis leurs montures,

La nuit devient pareille au soleil du matin.

J'en courtisai une

A la beauté suprême.

Se dévoile-t-elle, ce qu'elle montre est lumière

Comme un soleil sans mélange.

Soleil son visage, nuit sa chevelure,

Merveille d'image du soleil et de la nuit réunis !

Nous sommes dans la nuit en pleine lumière du jour,

Et nous sommes à midi dans une nuit de cheveux !

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IBN AL ARABI

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7_Jean_Francois_Portaels__Le_collier

Oeuvre Jean-François Portaels