
Ô rides de l’aridité Visage cent fois dévasté Par des batailles clandestines Et le coup de dent des ruines. L’aube fait son état des lieux, Nous sommes nus sous ses grands yeux Et voilà qu’elle nous assume Est-ce ainsi qu’on devient posthume ? Autrefois en nous attendant L’avenir était un géant. Quand il tournait vers nous sa face L’espace emplissait nos terrasses. Pressé de devenir passé, Moitié sombre moitié glacé, Plus maigre d’aurore en...
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