Je ne suis qu'un violon aux mains d'un inconnu. Il n'est ni Dieu ni diable, ni enseignant ni enseigné, mais ce désir tendu d'un chant tant attendu.
A mon violon manque la force du figuier et le Verbe du vent. Lui manque d'être en manque de l'univers entier. Mais pourrait-on rester soi-même et chanter au nom de tous ? Etre un rêveur public ?
L'âge vient. Les forces fuient. Vite, un désir si fort qu'il brisera son archet sur ma vie. Naîtra peut-être alors avant la fin, la mélodie ?
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YVES HEURTE
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Oeuvre Michèle Petitot
Les mots sonnent.... Et le tableau parfait l'instant. MERCI