
Les jours de calme, le figuier était une caravelle de jade pétrifiée, qui se balançait imperceptiblement, attachée à un mur noir qu'éclaboussait de vert la marée du printemps. Mais lorsque soufflait le vent de mars, elle se frayait, ses vertes voiles gonflées, un passage à travers la lumière et les nuages. Je grimpais à la cime, et ma tête émergeait d'entre les grandes feuilles, picorée par les oiseaux, couronnée de prophéties.
Lire mon destin dans les lignes d'une feuille de figuier!
Je te promets des luttes et un grand...
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