dimanche 20 mai 2012

ENCRE PREMIERE

 Cela ne fait qu’un an…   Alors...   Le temps…    Qui est-il, ce temps, corps sans désir informe pantin sans pensée actionné par des fils cassés dans le creux où toi tu tais combien tu es   mortelle.    Mais toi, Vivante, tu vibres pleures, et sais ton possible mourir à chaque sonorité cardiaque, ta douleur, ta joie à marcher depuis l’inconsistance jusqu’à la terre réelle par le ponton forgé des feux intimes.    J’ai manqué ton cœur.    Le temps... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

PATRICK CHEMIN

La cabane dans les arbres. Parfois la vie semble si lourde et nous sommes infiniment myopes. Peu voyants. Il faudrait pouvoir se retirer. Voir de plus haut nos petites vies. Parfois le marais. Parfois la rumeur. Et la solitude végétale des villes. Et la solitude minérale qui fait couler son encre au bout du fil. Alors oui parfois il faudrait pouvoir se retirer. Au-dessus des nuages. Dans les branches musiciennes du vent. Voir de plus haut le destin illisible. Et le prévisible dans la fragilité de l’argile. Alors oui ce soir nous... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

L'ART ET LA MORT...Extrait

" Rien qui ressemble à l'amour comme l'appel de certains paysages vus en rêve, comme l'encerclement de certaines collines, d'une sorte d'argile matérielle dont la forme est comme moulée sur la pensée. Quand nous reverrons-nous? Quand le goût terreux de tes lèvres viendra-t-il à nouveau frôler l'anxiété de mon esprit? La terre est comme un tourbillon de lèvres mortelles. ... La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. Qu'avons-nous à faire auprès de nous de cet ange qui n'a pas su se montrer? Toutes nos... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

ANDRE LAUDE

(...) je ne sais pas d’où surgit cet amour humain si puissant qu’il sculpte une douleur dans mon sang ... je ne sais pas d’où vient ce feu qui me raidit et soude mes mots comme des prières et des hymnes je ne sais pas. je ne sais pas. mais je sais d’où surgissent les bombes mais je sais d’où viennent les assassins mais je sais de quel côté se lève le jour mais je sais dans quelle terre s’enracine un homme digne de ce nom s’il n’y a dans mon poème ni roses ni rossignols si je foule aux pieds la tradition si au lieu d’explorer le... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

LA BEAUTE

La beauté est quelque chose de virtuellement là, depuis toujours là, un désir qui jaillit de l'intérieur des êtres, ou de l'Etre, telle une fontaine inépuisable qui, plus que figure anonyme et isolée, se manifeste comme présence rayonnante et reliante, laquelle incite à l'acquiescement, à l'interaction, à la transfiguration.  Relevant de l'être et non de l'avoir, la vraie beauté ne saurait être définie comme moyen ou instrument. Par essence, elle est une manière d'être, un état d'existence . FRANCOIS CHENG . Oeuvre... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

DERNIER JOURNAL...Extrait

(...)   Près de la rivière, il y a un arbre que nous avons regardé jour après jour, pendant plusieurs semaines, au lever du soleil.  Quand l’astre s’élève lentement au-dessus de l’horizon, au-dessus des bois, l’arbre devient brusquement tout doré. Toutes ses feuilles rayonnent de vie, et vous voyez, au fil des heures, une qualité extraordinaire émaner de lui (son nom importe peu, ce qui compte, c’est ce bel arbre) ; elle semble s’étendre par tout le pays, au-delà de la rivière. Le soleil monte encore un peu, et les... [Lire la suite]
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dimanche 20 mai 2012

LA ULTIMA CARTA DEL POETA FEDERICO GARCIA LORCA

El diario "El País" publica hoy lo que puede ser la última carta del poeta Federico García Lorca. La escribió, según el diario, en Granada, el 18 de julio de 1936, el mismo día en el que se hizo pública la sublevación de Franco. La carta iba dirigida a su último amor, un joven de 19 años llamado Juan Ramírez de Lucas. Y éste la guardó en secreto hasta que falleció. Se la legó a su hermana, a la que le trasmitió su deseo de que tras su muerte se hiciera pública El diario "El País" también ha desvelado un poema inédito del... [Lire la suite]
dimanche 20 mai 2012

MAISON DE CRAIE

Sur son ardoise l’enfant dessine une maison : porte, fenêtre unique, cheminée de guingois et dans le ciel l’oiseau-soleil. Penché, l’enfant dessine une maison avec amour, enfin, du bout d’un doigt, étire une fumée, pose sa craie, me dit : « Entre donc ! Tu verras ! » Dans le couloir obscur, rôde un parfum de chou et de lessive. Je tâtonne, un chat bondit, me frôle. Une porte, l’odeur du feu et là, dans la cuisine, ma mère (morte) assise, souriante, un livre ouvert posé sur ses genoux. . . . JEAN JOUBERT . . .
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