
Trop tard pour porter des seaux de larmes dans des jardins sans roses. Donner à la chose la main endolorie, saisir dans un sommeil clos des fleurs jamais écloses. Cueillir des choses inappropriées sur les chemins de nulle part, s’abandonner à un chagrin qui nous vient par hasard. Fredonner un air sous un Ciel labouré en vain où jaillissent éphémères des étoiles écarquillées. Rêver des morts, rêver dans l’écorce des couvertures, rêver ses remords en quadrature. Dans une lumière si forte que la disparition est une jeunesse atroce,...
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