vendredi 3 août 2012

AHMED BEN DHIAB

...à chaque levée d’ancre un nouveau soleil fraternel le témoin inconsolable de la blessure nous rejoint pour féconder la première parole les étoiles et les lettres de l’alphabet du jardin du feu et de l’eau... . AHMED BEN DHIAB .    

vendredi 3 août 2012

GENESE...Extrait

« Il n’y avait aucun signe sur la peau du temps. Rien. Ni ce tapis d’hiver soudain qui présage les griffes de l’éclair peut-être jusqu’à demain. Ni ces incendies depuis toujours qui annoncent une torche entre les eaux de tout l’avenir. Ni même le frisson de l’avertissement sous un souffle d’abîme qui débouche sur jamais ou sur hier. Rien. Ni terre promise. C’était seulement un désert de chaux vive aussi blanche que noire, un avide fantôme né des pierres pour ronger le rêve millénaire, la chute vers le dehors qui est le rêve dont rêve... [Lire la suite]