
Au fond de chaque amour des cancrelats sommeillent. Sont-ce des cancrelats, mon coeur, ou des abeilles ? Et lentement, tandis qu’en amande les yeux S’éternisent, dans le désir, le bruit soigneux De la noire légion dévore nos oreilles.
Rien n’y fait, nos soupirs ni nos gémissements Ni le lin délirant dont nous vêtons nos contes, Rien, et quand la beauté nous attache et nous ment Les cancrelats sont là qui nous troublent et montent Avec notre bonheur et son double, la honte.
[...]
Si chanter mon amour c’est aimer ma patrie, Je suis...
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