
Le verre se brisait d’une eau si pure ; il fallait un verre comme ta voix, une cruche comme le matin, ma soif autour de la terre déserte.
Le jour se fêlait d’un son si clair ; il fallait un verre comme ton silence, une coupe comme l’automne, me taire d’un pôle à l’autre.
La nuit se brisait d’un vol si subit ; il fallait un verre comme ta vie, un récipient comme ton sang, mon vide tombant dans le vide.
Le ciel est resté derrière, le corps devance le futur, l’éternité passe.
De toi à moi l’air tombe blessé.
La terre est un oiseau...
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