dimanche 9 septembre 2012

OEUVRES POETIQUES COMPLETES...Extrait

Tu as sali la mer par tendresse, Etranger, mais tu ne savais pas qu’elle est espace vide, qu’elle est tout ce qui reste du chemin nécessaire à la respiration des bibles, au pacte entre nous et nous, à la mort fertile et qui devient jardin de sommeil et d’eau pour délivrer les races, nécessaire au sens de chaque pierre dont je suis la neige royale, pour que la terre apprenne à vivre avec son double, ne plus connaître absence. Etranger, le sable est langage du... [Lire la suite]
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dimanche 9 septembre 2012

A PAS D'OISEAUX SUR LA NEIGE

À pas d‘oiseaux sur la neigeje m’éloigne de mes visages disparusquelques graines de parolesposées à même le ciel elles pousseront un jour grâce au ventcomme parfois mes mains sur ton corpsperce-neige de la lumièreNe pas se retournermême si on entend le papier froissé des rêvesne pas surprendre les adieuxUn souffle d’aile et la terre se parfumeet puis se jeter en boule au pied de la solitudeet en dépit de tout laisser dormirles chevaux dans mon ombreLe silence avance doucement contre ta hancheune marque douce sur la pirogue de la... [Lire la suite]
Posté par emmila à 20:50 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
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dimanche 9 septembre 2012

LE PRINTEMPS DE LA VIE - JEAN-BAPTISTE COROT

 Dans une robe rose, pâle comme la mort, destinée aux salons, elle s'est enfuie au fond des bois. Elle soulève sa robe ourlée de noir pour tenir ses fleurs, des rubans noirs autour de ses cheveux, elle fixe ses yeux baissés sur eux, graves comme un cortège funèbre au-dessus d'une tombe.Les fleurs tombent d'elles-mêmes. . SUSANNE DUBROFF .   Oeuvre Jean-Baptiste Corot  
dimanche 9 septembre 2012

LA FEMME EN BLANC - PABLO PICASSO

Elle regarde le monde de ce regard lointain qu'ont ces pâles créatures sauvages que nous avons failli connaître; les bras croisés, une manche arrachée, des poignets résignés... Les tresses de ses cheveux sables s'amoncellent sur ses épaules, innocentes comme le gazouillis d'une rivière cachée dans nos enfances vertes. Elle a la peau si pure, comme l'avait Schumann, malgré sa maladie. Elle proteste, proteste... Ses yeux noirs pleurent sans larmes clairement parlent sans mots... Il a fait chacun de nous de nouveau... [Lire la suite]